L’arrivée du service Netflix en français a fait beaucoup de bruit. Partout dans la presse et sur le web, on aime parle des séries produites et diffusées par la société. Mais très souvent, trop souvent, on oublie la multitude de documentaires mis à disposition du public. Et les thèmes sont variés : spiritualité, écologie, alimentation… Parmi les documentaires proposés, on en trouve un qui, malgré son titre très pompeux et racoleur, présente à plusieurs reprises un intérêt certain : Le monde en face : Global Gay. On ne s’attardera pas ici sur le documentaire dans son intégralité. Son sujet n’est pas celui de notre site, loin de là ! Et pourtant, au détour d’un court passage, très clair et précis, un parlementaire népalais livre des propos à méditer. On vous laisse avec plusieurs captures d’écran particulièrement éloquentes :
Petite pause dans le « visionnage ». Une culture « toujours vivante ». Bien évidemment, il peut nous paraître surprenant, à « nous », « occidentaux », d’entendre ce genre de choses. Mais il faut lire entre les lignes. « Encore vivante »sous entend ici « encore en connexion avec ses origines », au contraire de nos civilisations occidentales qui se sont construites sur de nombreuses « destructions/révolutions » et qui ont, en fin de compte, perdues leurs racines.
On a vu à plusieurs reprises sur ce site (ici, là, ou encore là et ici…) que, précisément, les cultures traditionnelles du monde entier intégraient de manière évidente des individus « entre les genres ». Les « Two-Spirits », chez les Amérindiens, mais pas seulement. C’est d’ailleurs, précisément, l’objectif de notre site de mettre tout cela en avant.
Rappelons au passage que l’ironie du sens du mot « sodomie », complètement abusif, puisqu’on sait aujourd’hui que le péché de Sodome était, en fait, le péché d’inhospitalité et de xénophobie. Lire à ce sujet la présentation du livre Ce que la Bible dit vraiment de l’homosexualité.
La France, et globalement l’Occident, a pris la trop mauvaise de se prétendre la civilisation « des droits de l’Homme ». Ce court discours prouve clairement que nous sommes très mal placés pour donner des leçons aux autres… Le colonialisme moderne n’a pas fini de faire des dégâts, hélas, et nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences… Ouvrons donc les yeux sur notre responsabilité historique – nous, les Européens/Américains/Occidentaux – dans le chaos mondial et peut-être que les choses commenceront alors à s’arranger.