Hosteen Klah, homme-médecine et peintre sur sable navaho, de Franc J. Newcomb

Fiche technique :

Titre : Hosteen Klah, homme-médecine et peintre sur sable navaho

Auteur : Franc J. Newcomb

Editeur : Le Mail

ISBN : 978-290395132

Première publication USA : 1964 (1993 pour la France)

Dans les années 1910, quand les J. Newcomb installe un comptoir commercial près de la de Gallup, ils y rencontrent Hosteen Klah, un homme-médecine particulièrement réputé au sein de la communauté navajo. Très vite, ils se lient d’amitié pour cet indien. Dès lors, tout au long de leur vie, ces colons fréquentèrent Klah et son clan, au fil des années et des saisons. Ils furent alors des observateurs très privilégiés des traditions navajo. Aussi, grâce à l’amitié qui lia Franc J. Newcomb à Hosteen Klah, ainsi qu’à sa passion pour l’histoire et la culture navajo, elle réalisa l’ouvrage ici présenté. Elle y retrace d’abord une partie des souffrances qu’on dues subir le peuple navajo, avant de s’attarder sur la vie de Hosteen Klah lui-même, ainsi que leur rencontre et sa propre vie à elle (n’hésite pas à se tirer la couverture à elle, pour bien se mettre en avant… Bref…). Continuer la lecture

The Zuni Man-Woman, de Will Roscoe

Fiche technique :

Titre : The Zuni Man-Woman

Auteur : Will Roscoe

Editeur : University of New Mexico Press

ISBN : 978-0826313706

Première publication : 1991

Connaissez-vous l’histoire incroyable de We’wha ? Très peu connue en France, elle est pourtant très singulière et révélatrice du « choc des cultures » qui survint quand les Etats-Unis se développèrent en tant que pays indépendant, au dépend des tribus amérindiennes d’origine. Tout commence en 1879, quand l’anthropologiste Matilda Coxe Stevenson et son mari arrivent dans un petit village Zuni, pour étudier les meurs et les coutumes des indiens pueblos. Très vite, ils y font la rencontre de la réputée We’wha, une indienne qui malgré son physique imposant, excellait dans de nombreux arts. Matilda Coxe Stevenson, notamment, se liera profondément d’amitié pour cette personne. Pendant de très longues années, Stevenson sera persuadée que We’wha était une femme, parce qu’elle s’habillait en robe et pratiquait des activités a priori traditionnellement réservées à la gente féminine (en tout cas, aux yeux de la société occidentale de l’époque). L’ethnologue ira même jusqu’à exhiber « son amie indienne » dans la haute société de Washington, et à la présenter à de nombreux sénateurs, et même au président Cleveland ! De nombreux articles sur cette « prêtresse zuni » parurent alors dans les journaux de l’époque. Pourtant, la réalité est toute autre : We’wha était en réalité un homme, ou plutôt, un lhamana. Soit, un Deux-Esprits, dans le langue des zunis. Tous s’y sont pourtant trompés : aux yeux du monde occidental de l’époque, We’wha était indiscutablement une femme… Jusqu’à ce que la réalité ne soit découverte, de nombreuses années après. Quelle drôle d’ironie que cette ambassadrice du peuple Zuni fut en fait un ambassadeur ! Continuer la lecture