Le folklore des peaux-rouges, de H.R. Rieder


Fiche technique :

Titre : Le folklore des peaux-rouges

Auteur : H.R. Rieder

Editeur : Payot

ISBN : 978-2228328302

Première publication : 1952

Ce livre, publié à l’origine en Allemagne, a été écrit par un européens qui vécut plusieurs années parmi des amérindiens. Dans cet ouvrage de référence, il a posé à l’écrit de nombreux contes et légendes qu’il a pu entendre à cette occasion. Des légendes qui normalement ne sont transmises que par la voie orale. A l’époque de sa publication, ce recueil était donc véritablement unique, et il reste aujourd’hui particulièrement intéressant pour quiconque veut étudier les cultures amérindiennes, ou plus généralement les mythologies du monde. Mais nous ne attarderons ici que sur une seule histoire, celle intitulée « L’homme qui possédait un charme d’amour », qui est la seule qui évoque le sujet qui nous intéresse sur ce site. Cette légende est d’origine Pieds Noirs. Mais quel est donc son contenu ? Continuer la lecture

Les mangas d’Aya Kanno

Le site est en train de subir de nombreuses modifications dans sa structure, et nous réfléchissons à la meilleure manière d’en présenter le contenu. Parallèlement à cela, les lectures de livre et rédactions d’articles avancent. Mais comme toujours, les choses prennent du temps… Dans ce genre de période, nous mettrons à jour Deux-Esprits.free.fr avec des articles plus « légers », d’une certaine manière, mais qui continuent à aborder le sujet qui nous intéresse. On inaugure donc notre section « Bonus » en vous présentant le travail très singulier d’une dessinatrice de BD japonaise : Aya Kanno.

Son oeuvre phare, intitulée Otomen, nous avait bien mis la puce à l’oreille… Ce manga raconte l’histoire de garçons efféminés, qui s’intéressent à la couture, sont particulièrement doués en maquillage ou en cuisine, mais qui n’en restent pas moins viril et doués en arts-martiaux. Tout au long de cette série, la dessinatrice se plaît à décrire le quotidien pas si ordinaire de ses otomen (= fémimen), ces hommes qui sont capables de faire preuve d’autant de virilité que de sensibilité. Tout est traité sur le ton de l’humour, et doit donc être pris pour ce que c’est : une oeuvre d’abord de divertissement. Il n’empêche qu’on remarque la très faible présence féminine dans cette oeuvre, mais surtout que la dessinatrice a imaginé toute une fraternité d’hommes féminins, qui se réconfortent les uns les autres… Simple coïncidence ou véritable inspiration ? Continuer la lecture